Hackers : antidotes à la société de surveillance ?

Standard

Dès l’Ancien Régime, le suivi des ouvriers est mis en place dans un cahier officiel pour recenser les maîtres successifs et pour lutter contre le vagabondage. Supprimé par la Révolution française, puis remis en place par Napoléon Bonaparte, le pistage des citoyens a évolué avec les temps et l’avènement des nouvelles technologies. La numérisation gagne en intensité et se globalise à l’échelle mondiale. A partir de ce constat, se posent de nombreuses questions sur la tournure que prend la numérisation des sociétés et le rôle des parties prenantes qui la conçoivent.

Les sociétés numérisées sont-elles forcément surveillées ? Quels rôles endossent les hackers et les experts en cybersécurité dans un monde tout numérique ? A quoi ressemble un monde où les individus sont pistables, la mémoire des données infinie et la maîtrise des technologies répartie entre quelques mains ? Quels sont les nouveaux législateurs et quelle confiance avoir en eux ? Une société où chacun est connecté peut-elle rester démocratique ? Faut-il compter sur les hackers comme lanceurs d’alerte ? Quelle est la limite entre liberté et contrôle ?

Cette table ronde est organisée par l’EPITA et sera animée par Nicolas Arpagian ; j’y interviendrai aux côtés d’Antonio Casilli (professeur à Télécom Paris) et Olivier Tesquet (journaliste à Télérama). Au plaisir de vous y croiser !