En avril dernier, j’ai animé une discussion en ligne avec quelques personnes autour des problématiques de productivité et de gestion du temps. Le souci général est un quotidien souvent chaotique, avec différentes sollicitations et une forte propension à gérer des tâches trop diverses. Si cela permet de développer une flexibilité mentale, c’est aussi épuisant. Et avec le télétravail souvent obligatoire, sans nécessairement que les conditions pour le faire soient réunies, ce rythme contribue à un stress généralisé.
On était donc sept personnes en avril dernier, ce qui a permis d’échanger (pendant 2 heures !). J’ai décidé de tirer quelques éléments concrets de ces échanges sous forme de FAQ. J’espère que ça serve à d’autres !
Après avoir longuement hésité, j’ai décidé qu’une façon chouette de faire sa rétrospective après neuf mois de confinement-télétravail-confinement-télétravail, c’est de parler rangement et maison. Cliché oblige, on est beaucoup resté-es à la maison en 2020. Est-ce que pour autant on a eu l’opportunité de ranger (sa maison, sa tête,…) ? La question n’est pas si vite répondue.
Je ne sais pas vous, mais pour moi, 2020 a été une assez bonne année. C’est vrai, je n’ai pas pu autant voyager que j’aurais aimé, ni autant retrouver des gens que j’apprécie. Mais j’ai pu me poser et me pauser sur des sujets significatifs. Ce qui, j’avoue, a été essentiel pour mon équilibre… et pour mon amour propre aussi.
L’un des trucs que j’ai saisi au vol est l’impact du rangement. J’ai toujours su que ça me nettoie la tête. Mais organiser mon environnement immédiat – qui est finalement mon environnement principal – est devenu essentiel avec l’année qui vient de s’écouler. J’avais déjà fait un tri vêtement à l’automne. Mais là, il s’agissait plutôt de se concentrer sur la maison plus largement : les vêtements et chaussures, c’est une chose ; mais quid des livres, bibelots et autres ustensiles de cuisine ?
Ce billet conclut ma trilogie sur la thématique “gérer le temps”. Il aborde les limites des méthodes et – surtout – les outils que j’ai adoptés. Il fait également un bilan. L’enseignement le plus important que j’en tire est que les habitudes durent plus longtemps que les objectifs.
Dans mes précédents billets sur le sujet de la gestion du temps, on a parlé méthode et outils. J’ai attendu presque 7 mois après la mise en place de ma routine pour en faire un retour et un bilan. On va donc parler des choses que j’ai bien fait, de celles que j’ai loupées et de celles que j’ai changées. Buckle up, le temps de l’introspection est venu 🙂
J’organise un webinar « gérer son temps » pour échanger autour de la gestion des tâches et la productivité.
Je souhaite garder cet évènement relativement petit. Ainsi, je limite le nombre d’inscriptions à 15 personnes. Les communications avec les inscrit-es se feront par mail. La page d’inscription dédiée à ce mini-évènement vous donnera davantage d’informations.
Les deux premiers épisodes de ma trilogie sur la gestion du temps et des tâches sont déjà en ligne (méthode ; outils), le troisième arrive prochainement. Cependant, le confinement pour cause COVID19 étant arrivé entre-temps, je pense qu’un aparté sur le télétravail s’impose.
Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit par Korben ou par différents twittos. J’aimerais plutôt me concentrer sur les habitudes et l’attitude face à un rythme qui est, je crois, une nouveauté pour beaucoup. Entre les enfants, le fait de se retrouver 24/7 entièrement seul-e ou contraint-e de cohabiter avec au moins une autre personne et le boulot, la situation n’est pas simple. L’anxiété induite par le spectre d’une possible maladie dont on ignore encore beaucoup de choses ne fait qu’ajouter du stress.
Avant toute chose, j’aimerais insister sur un aspect crucial : le télétravail, surtout induit par la situation actuelle, n’est pas et ne doit pas être pris sous l’angle « je fais aussi proche de la réalité du bureau que possible ». On ne peut pas transposer un cadre de bureau à un contexte aussi particulier que la maison en conditions de confinement total. J’insiste lourdement sur ce point parce qu’il contribue à créer encore davantage de stress et de pression.
Ainsi, l’angle par lequel j’aborde le sujet du télétravail est toujours le même : faire en sorte que le pro n’empiète pas sur le perso et inversement. Il n’est pas question de tomber dans des travers productivistes frisant le ridicule (« entre mes tâches pro, je vais apprendre la harpe en m’occupant de mes petits, en cuisinant 12 nouveaux plats par semaine et en faisant 2h de yoga par jour ») qui nous expliquent qu’on peut produire encore plus en travaillant de chez soi. Plutôt, essayons de trouver notre propre rythme.
Ce billet est le deuxième d’une trilogie sur la thématique “gérer le temps” et aborde les outils que j’ai adoptés. Le dernier fera un bilan. Si ce n’est pas déjà fait, vous devriez lire le premier qui traite du pourquoi et du comment d’une telle nécessité.
Une fois que j’ai structuré une méthode, il s’est agi de la décliner en une démarche pragmatique. Bien sûr que tout est perfectible. Et bien sûr que ça le restera pour toujours : on évolue, nos besoins évoluent avec nous. La preuve : quand j’ai commencé à écrire cette trilogie, on allait toujours au bureau. Aujourd’hui quand je le publie, nous sommes en confinement total pour au moins 2 semaines. Je ne parlerai pas ici de COVID19 pour ne pas embrouiller le message 🙂
Avant toute chose, l’avertissement de service s’applique : je nomme des outils dont je me sers. Je ne suis ni payée par les sociétés qui les fournissent, ni souhaite l’être. Je parle de mes pratiques, sur mon blog, c’est tout.
Ce billet est le premier d’une trilogie sur la thématique « gérer le temps » et traite du pourquoi et du comment d’une telle nécessité. Le deuxième traitera des outils que j’ai adoptés. Le dernier fera un bilan.
En novembre 2019, j’ai entrepris à revoir mes priorités. J’allais débuter une nouvelle aventure professionnelle. En parallèle, j’entamais les démarches pour terminer un projet entrepreneurial s’étant déroulé de la pire façon possible. Il était donc évident que ma vie était un peu chamboulée. Je me suis rendue compte que je passais mon temps à courir derrière un tas de sujets, je ne parvenais à finir que peu parmi ceux-là et je n’avais plus de prise sur le déroulé des projets qui me tenaient à cœur.
Cela suggérait deux pain points : 1) des priorités mal placées ; 2) un temps mal organisé. Le point 1) avançait vers la résolution : je veux baisser un peu le nombre d’évènements où j’interviens pour davantage écrire ; je veux reprendre une lecture plus intensive ; etc. Quid du point 2) alors ?