Un ami a partagé cet article en demandant des avis. Je n’ai pas pu me retenir : c’est une question importante et la voir traitée avec aussi peu de discernement et de rigueur me choque.
Si je puis me permettre… Je ne sais pas trop comment dire ça gentiment, mais c’est un monceau de factoïdes tournant autour d’un mot qui ne fait pas sens, le tout présenté par un ponte (donc, argument d’autorité oblige, on est d’accord). Le tout premier paragraphe est une combinaison assez hallucinante de confusion sur fond de mauvaise écriture et de logical fallacies (désolée, toujours pas trouvé d’expression en français pour ça). Pour un chercheur, ça se pose.
Voilà donc quelques pitites choses qui me chagrinent là. Après l’entrée en matière en dessous de 0 : c’est quoi « la démocratisation de l’école » ? Parce que, à ce que je sache, en France le niveau de scolarisation est « un peu » au dessus de 10%… Du coup, je n’ai pas compris de quoi il parle : est-ce de l’accès à l’enseignement supérieur ? Ou plutôt de la qualité de l’apprentissage et des méthodes pédagogiques mises en oeuvre ? Je veux dire, il nous bassine avec des graphes de merdre (j’y reviendrai plus tard), mais comme d’hab’, les stats ne sont pas mises en contexte et on n’en tire rien. Je veux bien lire que les 10% des élèves les plus défavorisés ont un score PISA en maths super bas… et alors ? Qu’est-ce que ça veut dire par rapport à ce qu’ils ont appris ?