Ce billet conclut ma trilogie sur la thématique “gérer le temps”. Il aborde les limites des méthodes et – surtout – les outils que j’ai adoptés. Il fait également un bilan. L’enseignement le plus important que j’en tire est que les habitudes durent plus longtemps que les objectifs.
Dans mes précédents billets sur le sujet de la gestion du temps, on a parlé méthode et outils. J’ai attendu presque 7 mois après la mise en place de ma routine pour en faire un retour et un bilan. On va donc parler des choses que j’ai bien fait, de celles que j’ai loupées et de celles que j’ai changées. Buckle up, le temps de l’introspection est venu 🙂
Les deux premiers épisodes de ma trilogie sur la gestion du temps et des tâches sont déjà en ligne (méthode ; outils), le troisième arrive prochainement. Cependant, le confinement pour cause COVID19 étant arrivé entre-temps, je pense qu’un aparté sur le télétravail s’impose.
Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit par Korben ou par différents twittos. J’aimerais plutôt me concentrer sur les habitudes et l’attitude face à un rythme qui est, je crois, une nouveauté pour beaucoup. Entre les enfants, le fait de se retrouver 24/7 entièrement seul-e ou contraint-e de cohabiter avec au moins une autre personne et le boulot, la situation n’est pas simple. L’anxiété induite par le spectre d’une possible maladie dont on ignore encore beaucoup de choses ne fait qu’ajouter du stress.
Avant toute chose, j’aimerais insister sur un aspect crucial : le télétravail, surtout induit par la situation actuelle, n’est pas et ne doit pas être pris sous l’angle “je fais aussi proche de la réalité du bureau que possible”. On ne peut pas transposer un cadre de bureau à un contexte aussi particulier que la maison en conditions de confinement total. J’insiste lourdement sur ce point parce qu’il contribue à créer encore davantage de stress et de pression.
Ainsi, l’angle par lequel j’aborde le sujet du télétravail est toujours le même : faire en sorte que le pro n’empiète pas sur le perso et inversement. Il n’est pas question de tomber dans des travers productivistes frisant le ridicule (“entre mes tâches pro, je vais apprendre la harpe en m’occupant de mes petits, en cuisinant 12 nouveaux plats par semaine et en faisant 2h de yoga par jour”) qui nous expliquent qu’on peut produire encore plus en travaillant de chez soi. Plutôt, essayons de trouver notre propre rythme.